Emile Zola, écrivain et journaliste, est l’un des romanciers français les plus populaires au monde. Amoureux de Paris, c’est l’un des auteurs qui en décrira le mieux l’évolution. Loquace sur la Capitale française, il énonce ce qu’était Paris dans les années 1860-1900. Il écrit alors 3 livres qui retracent la Vie Parisienne à cette période : la Curée, l’Assommoir et Au bonheur des Dames. Sa vision de Paris a été marquée par de nombreuses transformations d’Haussmann et de l’état d’esprit des Parisiens.

La chute de la culture populaire

Dans son livre la Curée, Paris, en pleine transformation, devient une source d’une convoitise maladive. En effet, il dévoile à sa femme sa vision de la ville, qu’il considère comme étant mythique. On découvre les transformations haussmanniennes par la destruction géographique et sociale notamment à travers la suppression de quartiers.

L’envie de faire de Paris une capitale riche et attirante provoque la chute de la culture populaire. De grands boulevards, si souvent évoqués dans la Curée, sont en pleine construction et des quartiers entiers disparaissent. C’est une référence à Saccard qui contemple Paris de Montmartre et prédit à la ville un avenir anéanti par les futurs travaux.

Le peuple ouvrier : repoussé de Paris

C’est dans L’Assommoir que Zola nous plonge dans le monde des ouvriers et des petits commerçants parisiens. On découvre alors les lavoirs, les blanchisseries, le Louvre ainsi que les bistrots où viennent s’abîmer les ouvriers.

Alors que la ville évolue, le quartier de La Chapelle est exclu et est repoussé de Paris. Le compte rendu est sans appel : le quartier plonge dans l’alcoolisme, la misère étant devenue plus forte que l’espoir de gagner sa vie.

C’est une période où tout Paris se remet à neuf, sauf ce quartier qui ne peut se le permettre. C’est cela qui va encore plus marquer la différence entre le quartier de La Chapelle au reste de Paris.