Nous vous invitons à découvrir quatre petits châteaux en plein Paris.
Le château de la Muette
Le château de la Muette, de style 18ème siècle, lequel abrite le siège de l’OCDE, au 2 rue Pascal. Il n’est visitable que pendant les journées du Patrimoine.
Construit à la demande d’Henri de Rothschild dans les années 1920, il propose des boiseries rares, dont certaines proviennent de la bibliothèque de Louis XV. Cette construction parisienne se situe l’emplacement d’un château de la fin du 16 17ème siècle, commandé par Charles IX.
En effet, l’ancien château fut le cadeau de mariage du roi à la reine Margot. Il devint ensuite la résidence de Madame de Pompadour, puis le lieu de séjour de Louis XVI et Marie-Antoinette. Henri de Rothschild acquit donc un château en ruines. Au lieu de rénover, il fit tout reconstruire.
Le château des Ternes
Grande maison transformée en château en 1582 par le valet de chambre du roi Henri III, le château des Ternes ne se rappelle à notre souvenir que par un grand portail isolé et deux façades du XVIIIe siècle, percées en leur base pour laisser passer les piétons de la rue Bayen. En les observant, on devine à quoi ressemblait le château des Ternes au milieu du XVIIe siècle, à son apogée : lorsque l’on pénétrait dans la propriété, on admirait un potager, une orangerie, un pigeonnier, ainsi que des meubles luxueux et des tapisseries des Flandres à tomber. Il est situé au 7 rue Pierre-Demours.
Le pavillon de l’Ermitage
Porte de Bagnolet, au 48 rue de Bagnolet, existe une « folie », c’est-à-dire une maison de loisirs que les privilégiés des XVIIe et XVIIIe siècles faisaient bâtir loin de la ville. Aujourd’hui, ce qui reste de ce pavillon se trouve devant une station-service et entouré de logements. Vers 1725, à sa construction, l’édifice faisait partie d’un grand domaine arboré appartenant à la Duchesse d’Orléans, dénommé le domaine de Bagnolet. Depuis 2005, on peut visiter ce petit château, et ses trois salons, ses peintures murales et son décor à la grecque. Une plaque nous apprend qu’en 1793, un complot visant à sauver Louis XVI et sa famille y a été préparé…
Le château des Brouillards
Près du buste de Dalida, à l’angle des rues Girardon et de l’Abreuvoir, un panneau indique trésor du patrimoine montmartrois : le Château des Brouillards. Au printemps et en été, il est difficile d’apercevoir sa silhouette derrière les arbres. A peine voit-on sa couleur très claire, ses deux étages et son fronton triangulaire.
En 1772, un avocat au Parlement de Paris fait construire ici une bâtisse de 300 m2, agrémentée d’un jardin arboré, en lieu et place de ce qui était une ferme et un moulin. Le domaine fut nommé le Château des Brouillards en raison de la présence de vapeurs d’eau probablement due au contact entre une source avoisinante et l’air frais, créant ainsi une atmosphère mystérieuse qui a attiré les artistes : Gérard de Nerval y aurait vécu vers 1830, et le peintre Renoir y aurait installé son atelier 60 ans plus tard.
Source de cet article : Paris zig-zag
Photo @Wikipedia
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