Paris, capitale de la France, compte des cimetières prestigieux. Les Parisiens et les Français y retrouvent leurs proches, mais aussi de nombreuses célébrités françaises dans les 14 cimetières intra-muros (dont les cimetières du Père-Lachaise, de Montmartre et du Montparnasse) et les 6 cimetières extra-muros, situés en dehors des limites de Paris mais gérés par la Ville de Paris.
Les cimetières constituent aussi des espaces verts appréciés des promeneurs pour la diversité de leur patrimoine naturel et architectural. Les vingt cimetières sont regroupés en 8 conservations, dans lesquelles travaillent près de 500 agents de la Ville.
Les Parisiens étaient jadis enterrés dans les nombreux cimetières accolés aux dizaines d’églises de la ville, comme c’est toujours le cas dans nombre de campagnes françaises. À la fin du 18ème siècle, ces petits cimetières paroissiaux devinrent surchargés et insalubres, comme le cimetière des Innocents situé en plein cœur de la capitale, proche des Halles.
Les ossuaires furent transférés dans les catacombes de Paris, récemment rénovées, et trois grandes nécropoles furent créées en dehors des limites de la ville : le cimetière de l’Est, dit du Père-Lachaise, en 1804 ; le cimetière du Sud, dit de Montparnasse, en 1824 ; et le cimetière du Nord, dit de Montmartre, en 1825.
Les cimetières parisiens hors Paris
En 1860, Paris étend ses limites et annexe les communes périphériques, englobant ces trois grands cimetières ainsi que les douze cimetières des villages de Belleville, Charonne, Bercy, Auteuil, etc. D’autres petits cimetières proches des portes de Paris furent ouverts entre 1860 et 1929.
Enfin, l’accroissement de la population parisienne et la généralisation des concessions individuelles ont poussé à nouveau la Ville à créer, par manque de place, de vastes cimetières hors les murs. Ce sont les cinq grands cimetières extra-muros de Saint-Ouen, Pantin, Ivry, Bagneux et Thiais.
Une étrangeté à noter : à l’inverse de ces cimetières parisiens extra-muros, il existe aussi dans Paris des cimetières qui n’appartiennent pas à la Ville de Paris, tels que les cimetières communaux de Gentilly, près du stade Charléty, ou de Montrouge à la porte d’Orléans.
La Mairie de Paris mène une politique volontaire de conservation et de restauration des sépultures les plus emblématiques : certains ouvrages funéraires présentent un intérêt culturel historique, artistique ou architectural et sont protégées au titre des monuments historiques.
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