En cette période de Saint-Valentin, fête religieuse destinée au 14ème siècle à chercher sa « moitié », restaurée au 20ème siècle et laïcisée probablement pour encourager le commerce, il est bon de rappeler que Paris est, avec Venise, « la » ville des amoureux.
Tout nous y renvoie : les lieux, les chansons, les cimetières.
Le poète Georges Brassens, qui a vécu à Paris, le rappelle dans sa chanson « Les Bancs publics » :
Les gens qui voient de travers pensent que les bancs verts
Qu’on voit sur les trottoirs
Sont faits pour les impotents ou les ventripotents
Mais c’est une absurdité car à la vérité, ils sont là c’est notoire
Pour accueillir quelque temps les amours débutants.
Ainsi, les bancs verts de Paris accueillent pour lui les amours débutants. Dans les Jardins du Palais-Royal notamment, grand rectangle privilégié, calme, loin de l’agitation, bordés de bancs et de chaises, les amoureux venaient jadis s’y promener et assister à un spectacle de cirque. Dans « Les Illusions perdues », Balzac évoque ce lieu et, au-delà des amoureux parisiens, un lieu de plaisir et de prostitution.
La Place Dauphine, chantée par Jacques Dutronc, est elle aussi parsemée de bancs. Cette ancienne Place Royale est un lieu de pèlerinage des amoureux du couple Yves Montand-Simone Signoret, qui vécurent au rez-de-chaussée du n°15.
Les bords de Seine où il fait bon flâner, les bouquinistes, les vieux quartiers comme le Marais, la rue Mouffetard ou la rue Montorgueil, les jardins secrets que renferment Paris sont autant de lieux pour les amoureux de la Capitale.
Ainsi, le jardin de la Bibliothèque Forney, lieu évidemment calme, consacré aux Beaux-Arts et aux Arts Décoratifs. Le jardin de l’hôtel de Sully et la Place des Vosges, où l’on ne manque pas de visiter la maison de Victor Hugo, le village Saint-Paul, tout à côté, sont des lieux apaisants où les amoureux aiment à se promener.
Les ressources parisiennes pour les amoureux sont innombrables : le jardin de l’Ecole Normale Supérieure, les arènes de Lutèce, le Jardin des Plantes, le jardin du musée Eugène-Delacroix, celui du musée Zadkine, sans oublier le jardin du Luxembourg.
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