Le jardin Catherine Labouré

Vous trouverez la tranquillité dans l’ancien potager d’un couvent, situé au 29 rue de Babylone. Le Bon Marché et l’hôtel Lutétia, en pleine rénovation actuellement, sont tout près. Les pelouses sont vastes, une longue pergola croule sous les feuilles des groseilliers et des noisetiers. On ne se croirait vraiment pas à Paris ! La chapelle de la Médaille Miraculeuse, 140 rue du Bac, est à deux pas. Vous y retrouverez les touristes toujours très nombreux pour cette visite.

Musée Maxim’s

Pierre Cardin a créé le musée Maxim’s. Il était un passionné de la Belle Époque et de l’Art nouveau. Pendant plus de 60 ans, il a collecté des oeuvres d’art. Sur trois étages, au-dessus du restaurant « Maxim’s », rue de Rivoli près de la Concorde, ce musée occupe l’appartement d’une courtisane de la Belle-Époque, et abrite une collection de tableaux et d’objets représentatifs des mouvements artistiques du 20ème siècle (fauvisme, surréalisme, cubisme, dadaïsme…).

Les Catacombes, pour se faire peur !

Du latin « catacumba » (cavité, excavation), les Catacombes font peur aux Parisiens, lesquels les visitent peu. Le lieu représente un Paris inconnu, un mystère. On s’imagine des montagnes d’os et de crânes humains entassés. Et c’est vrai.

Paris repose en fait sur 350 kilomètres de galeries souterraines, calcaires à certains endroits. Ce gigantesque réseau labyrinthique s’étend en effet sous une grosse partie de la rive gauche (d’Odéon au parc Montsouris) et quelques zones de la rive droite (Montmartre, Belleville et Ménilmontant).

Dès leur création, les Catacombes de Paris suscitèrent la curiosité. De nombreux journalistes et romanciers en parlent. Il fut un temps, on s’y affichait : en 1787, Charles X avec des dames de la Cour ; en 1860, Napoléon III avec son fils !

C’est dans les Catacombes que sont entreposés les ossements de 6 millions de personnes (pas moins !) quand les cimetières ont été vidés dès 1786 et les églises fermées.

Le trou des catacombes correspond à la pierre extraite du sol pour bâtir les constructions parisiennes.

Les Catacombes de Denfert-Rochereau ne sont qu’une infime partie des 350 km de galeries. Pour l’heure, rendez-vous au 1 avenue du Colonel Henri-Rol- Tanguy (XIVe) !

Les ponts de la Seine

Et si l’on marchait le long de la Seine en traversant Paris ? On y compterait et visiterait tous les ponts ! Paris compte 37 ponts qui enjambent la Seine, dont le Pont de l’Alma, le Pont Neuf, le Pont Alexandre III…

Ces noms nous emmènent ailleurs et montrent la diversité architecturale de la Paris. Pour visiter un pont, mieux vaut aller dessus et … en dessous. Du dessus, vous admirerez Paris sous plusieurs angles, et vous attarderez sur les détails de ces constructions particulières. Du dessous, vous comprendrez comment chaque pont a été construit : certains sont en fonte, d’autres en béton, en pierre, ou encore pourvus d’une structure métallique comme le Pont des Arts.

Les ponts de Paris sont des lieux de passage, mais au Moyen-Âge, ils supportaient de nombreuses constructions ou commerces.

Pour passer les nombreux canaux dont s’abreuve la Seine, Paris dispose de 49 passerelles piétonnes, sur le canal Saint Martin, le canal de L’Ourq ou de La Villette.