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Les arènes de Lutèce

arènes de Lutèce derrière la végétation (Paris France)

Construites au Ier siècle pour accueillir des représentations théâtrales et des combats de gladiateurs, les arènes de Lutèce et leur 17 000 places ont disparu sous des terres de remblai du XIVe au XIXe siècle. Depuis leur découverte, elles sont un des lieux de prédilection du promeneur parisien.

Terrain de fouilles

Les arènes furent utilisées régulièrement jusqu’à la fin du IIIe siècle. Chilpéric y fit des rénovations en 577 ap. J.-C., puis elles tombèrent lentement en désuétude.

Si leurs dimensions ne les destinaient pas à passer inaperçues (la scène de théâtre avait plus de 40 m de longueur et la piste centrale, sur laquelle se déroulait les combats d’hommes et d’animaux, possédait un grand axe elliptique de plus de 50 m), il fallut attendre les années 1880 et les fouilles de Vacquer et Capitan pour qu’elles réapparaissent dans le paysage parisien.

C’est durant les travaux de construction d’un dépôt de tramways de la Compagnie Générale des Omnibus que la partie sud des arènes fut mise à jour. Grâce au soutien de La Société des Amis des Arènes, et de Victor Hugo notamment, l’amphithéâtre échappa à la destruction et fut classé monument historique.

L’anthropologue Louis Capitan continua les fouilles et la restauration du site à la fin de la Première Guerre mondiale.

Seuls les gradins – la cavea – demeurent encore en partie enfouis sous les immeubles de la rue Monge.

Lieu de rencontre

Situées dans le 5e arrondissement de Paris, les arènes sont accessibles tous les jours soit à travers l’immeuble du nº 49 de la rue Monge, soit par la rue des Arènes, soit par le square Capitan.

Dans les années 1960 et 1970, en lieu et place des combats de gladiateurs, près de 2000 Bretons de Paris y organisaient le pardon de la Saint-Yves. La procession partait des arènes jusqu’à Notre-Dame, Saint-Gervais-Saint-Protais ou Saint-Germain-l’Auxerrois.

Aujourd’hui, les promeneurs peuvent profiter de la « maison des oiseaux » et de ses informations ornithologiques ainsi que de son parcours botanique. En effet, on peut notamment y admirer deux hêtres « faux de Verzy » plantés en 1905 et classés arbres remarquables.


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