Les Enfants du Paradis et La Traversée de Paris se passent en plein Paris. A l’époque, ces films ont largement contribué à faire connaître la capitale aux Français de province et aux étrangers.
Les Enfants du Paradis
Début du 19ème siècle : le boulevard du Temple à Paris, nommé boulevard du Crime, est un lieu de théâtre de rue. On y passe d’un stand à l’autre pour voir les comédiens.
C’est là que Garance rencontre Frédérick Lemaître, futur comédien, qui lui dira : « Paris est si petit pour ceux qui s’aiment, comme nous, d’un aussi grand amour ! ». Elle passe devant la boutique d’un écrivain public, Lacenaire, avant de s’arrêter devant l’estrade du théâtre des Funambules. C’est là que le mime Debureau la regarde tristement…
L’étude des personnages du film est particulièrement soignée. On y découvre que l’amour est à la fois simple et complexe, que la passion est parfois douloureuse.
Le film est tourné pendant la guerre, en 1943, à Nice, puis à Paris. Il se divise en deux parties : Le Boulevard du Crime et L’Homme blanc. Pour les cinéphiles, ce film touche à la perfection : le casting, l’interprétation, la mise en scène dépouillée lui confèrent une ambiance sobre et grave. Les dialogues signés Jacques Prévert, lequel habitait au-dessus du Moulin rouge, sont cinglants. C’est un hymne au spectacle et à la liberté.
La Traversée de Paris et d’autres films encore
La Traversée de Paris est l’un des films français les plus connus. Il se passe à Paris, un Paris qui souffre de la faim, de la guerre, du froid, des privations et des humiliations.
Ce climat lourd du Paris occupé est parfaitement rendu dans ce film, à la fois grave et burlesque parfois : Bourvil y joue de l’accordéon pour couvrir les cris d’un cochon qu’on égorge.
Jean Gabin y campe un intellectuel cynique. C’est un rôle à contre-emploi qui lui va bien.
Comme le rappelle Telerama, d’autres films sont tournés à Paris, plus récents : Chacun cherche son Chat (Cédric Klapisch 1995), Ratatouille (Brad Bird pour Walt Disner, 2007), Les Rendez-vous de Paris (Eric Rohmer, 1994), On connaît la Chanson (Alain Resnais, 1997)
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